Rouler en France avec un permis de conduire suisse : gare aux mauvaises surprises!
En 2023, près de 177 000 automobilistes suisses ont été flashés sur les routes françaises. Avec 2,5 milliards d’euros de recettes issues des radars en 2024 et l’installation prévue de 1 000 nouveaux appareils par an dès 2026, les contrôles vont s’intensifier.
Beaucoup de conducteurs helvétiques pensent qu’ils échappent aux sanctions une fois rentrés chez eux. Erreur : grâce à des accords bilatéraux, la France peut identifier les véhicules suisses et adresser directement les amendes outre-Jura. En cas de contrôle sur place, le paiement immédiat est souvent exigé ; pour les infractions graves, suspension du permis ou immobilisation du véhicule sont possibles.
Le système français de permis à points ne s’applique pas directement aux permis étrangers, mais un « permis à points fictif » existe : à zéro point, interdiction de conduire en France pendant un an. Les amendes et interdictions de circuler sont donc bel et bien effectives.
Côté suisse, un retrait de permis peut être prononcé si une interdiction de conduire à l’étranger concerne une infraction jugée moyennement grave ou grave selon le droit helvétique. Les autorités cantonales tiennent compte des effets déjà subis à l’étranger pour fixer la durée de la mesure.
Enfin, si l’échange d’informations n’est pas encore automatique, les coopérations policières et judiciaires se renforcent, et les projets européens visent à harmoniser le retrait de permis pour les infractions graves. Autrement dit : l’« impunité » transfrontalière vit ses dernières années.
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